Saint-Pierre-de-Côle

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Saint-Pierre-de-Côle
Saint-Pierre-de-Côle
L'église Saint-Pierre-ès-Liens de Saint-Pierre-de-Côle.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes Périgord-Limousin
Maire
Mandat
Franck Besse
2020-2026
Code postal 24800
Code commune 24485
Démographie
Population
municipale
424 hab. (2021 en diminution de 9,21 % par rapport à 2015)
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 22′ 20″ nord, 0° 47′ 36″ est
Altitude Min. 119 m
Max. 237 m
Superficie 19,85 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Thiviers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Thiviers
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Pierre-de-Côle
Liens
Site web saint-pierre-de-cole.fr

Saint-Pierre-de-Côle est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Généralités[modifier | modifier le code]

Dans le quart nord-est du département de la Dordogne, en Périgord central, Saint-Pierre-de-Côle est une commune rurale[1] qui fait partie de l'aire d'attraction de Thiviers[2]. Elle est arrosée par la Côle, un important affluent de la Dronne.

À l'intersection des routes départementales 68 et 78, en rive gauche de la Côle, le bourg de Saint-Pierre-de-Côle est situé, en distances orthodromiques, onze kilomètres au sud-ouest de Thiviers et à égale distance à l'est de Brantôme, ainsi qu'à vingt-deux kilomètres au nord de Périgueux.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Saint-Pierre-de-Côle est limitrophe de six autres communes. Au nord-est, son territoire est distant d'environ 500 mètres de ceux de Saint-Romain-et-Saint-Clément et Thiviers.


Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Géologie[modifier | modifier le code]

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Pierre-de-Côle est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[3].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée j2-3, date du Bajocien supérieur au Bathonien inférieur, composée de calcaires oolithiques blancs à ciment cristallin et à stratifications planes, entrecroisées ou obliques, évoluant en alternance avec un calcaire bioclastique beige oolithique à pelletoïdes, calcaire blanc crayeux. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 735 - Thiviers » et « no 759 - Périgueux (est) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[4],[5] et leurs notices associées[6],[7].

Carte géologique de Saint-Pierre-de-Côle.

Relief et paysages[modifier | modifier le code]

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 119 mètres et 237 mètres[8],[9].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [10]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[11]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[12].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 19,85 km2[8],[13],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 20,67 km2[5].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du bassin Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par la Côle et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 13,5 km de longueur totale[17],[Carte 1].

La Côle, d'une longueur totale de 51,53 km, prend sa source dans la commune de Firbeix et se jette dans la Dronne en rive gauche, en limite de Brantôme en Périgord et de Condat-sur-Trincou[18]. Elle traverse la commune du nord au sud-ouest sur plus de sept kilomètres, dont un kilomètre en limite de La Chapelle-Faucher.

Gestion et qualité des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[19]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [20].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[21]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[22].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 938 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[21]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Coulounieix-Chamiers à 22 km à vol d'oiseau[23], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 912,2 mm[24],[25]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[26].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Pierre-de-Côle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[27],[28],[29].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Thiviers, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[30],[31].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,8 %), zones agricoles hétérogènes (33,1 %), prairies (9,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,8 %), mines, décharges et chantiers (1,7 %)[32]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Prévention des risques[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Pierre-de-Côle est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[33]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[34].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Côle. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1999 et 2007[35],[33].

Saint-Pierre-de-Côle est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[36]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[37],[38].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Pierre-de-Côle.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[39]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[40]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[41]. 88,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 5],[42].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1995 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[33].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de Saint-Pierre-de-Côle fait référence à l'apôtre saint Pierre[43] et à la Côle, la rivière qui l'arrose[44].

En occitan, la commune porte le nom de Sent Peir de Còla[45].

Histoire[modifier | modifier le code]

La première mention écrite connue du village apparaît à la fin du XIIe siècle sous la forme Sanctus Petrus de Cola[44].

Au XIIIe siècle, Saint Pierre de Côle était l'une des vingt-sept paroisses dépendant de l'archiprêtré de Condat dont le siège se situait à Champagnac[46].

Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Saint Pierre de Colle[47].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Pierre-de-Côle est rattachée, dès 1790, au canton de Thiviers qui dépendait du district d'Excideuil. En 1800, les districts sont supprimés. Le canton est alors rattaché à l'arrondissement de Nontron[8].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Au , Saint-Pierre-de-Côle intègre dès sa création la communauté de communes du Pays thibérien. Au , celle-ci est dissoute et ses communes — hormis Sorges et Ligueux en Périgord — rejoignent la communauté de communes des Marches du Périg'Or Limousin Thiviers-Jumilhac[48] qui, en prend le nom de communauté de communes Périgord-Limousin[49].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[50],[51].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
(1844 ou avant) 1852 Antoine Pierre Prosper Deplaigne    
1852 1855 Charles Clugniac    
1855 septembre 1863 Du Verneuil[Note 6]    
septembre 1863 (entre 1872 et 1874) Antoine Pierre Prosper Deplaigne    
? janvier 1874 Maury (fils)    
janvier 1874 mai 1879 (Jacques) Charles Clugniac    
mai 1879 (1880 ou 1881) François Queyroy   Boucher
janvier 1881 mai 1884 Pierre Maury    
mai 1884 mai 1908 Louis Du Verneuil (fils)    
mai 1908 mai 1912 Pierre Chavanou   Instituteur en retraite
mai 1912 (1918 ou 1919) Alexandre Amblard[Note 7]    
(1918 ou 1919) décembre 1919 Pierre Chavanou   Conseiller municipal faisant fonctions de maire
décembre 1919 (1919 ou 1920) Pierre Chavanou   Instituteur en retraite
(1919 ou 1920) avril 1920 François Lacour   Adjoint faisant fonctions de maire
avril 1920 mai 1935 François Lacour[Note 8]   Négociant
mai 1935 septembre 1941 Henri Barbut   Négociant
octobre 1941 septembre 1945 Jean-Marie Hellier du Verneuil   Administrateur de biens
    [Note 9]?    
mai 1953 ? Roger Tallet SFIO  
    [Note 9]?    
(1965 ou avant) 1969 Maurice Desthomas   Retraité
août 1969 mars 1983 Jean Dubain    
mars 1983 mars 1989 Charles Colin    
mars 1989 mars 2001 René Buis    
mars 2001 mars 2008 Jean Dubain   Retraité
mars 2008 avril 2014 Gérard Fleurat-Lessard SE[52] Retraité des assurances
avril 2014[53]
(réélu en mai 2020)
En cours Franck Besse    

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Justice[modifier | modifier le code]

En 2023, dans le domaine judiciaire, Saint-Pierre-de-Côle relève[54] :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de Saint-Pierre-de-Côle sont les Pétrus-Coliens.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[56].

En 2021, la commune comptait 424 habitants[Note 10], en diminution de 9,21 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8881 0168869851 0481 0761 0289321 030
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9851 0691 1481 1441 1551 1981 1251 048995
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
923942909798799698726716605
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
558539507490464448445445478
2017 2021 - - - - - - -
430424-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[57].)
Histogramme de l'évolution démographique

Après un maximum de 1 198 habitants atteint en 1881, la population de la commune est passée sous le seuil des 1 000 habitants à la fin du XIXe siècle et n'a quasiment pas cessé de décroître de 1936 à 2020.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Chaque année au mois d'octobre, festival sur la culture médiévale aux châteaux de Bruzac[58].

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2015[59], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 193 personnes, soit 41,3 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt-huit) a augmenté par rapport à 2010 (dix-neuf) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 14,6 %.

Établissements[modifier | modifier le code]

Au , la commune compte cinquante-trois établissements[60], dont vingt au niveau des commerces, transports ou services, quatorze dans l'industrie, neuf dans la construction, six dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[61].

Entreprises[modifier | modifier le code]

En 2015, l'entreprise Recymap s'installe sur la commune, en bordure de la route menant de Doumarias à Vaunac, dans un vallon asséché en temps normal ; elle s'occupe du recyclage des matières plastiques principalement collectées dans les déchetteries du département[62]. En , elle est mise en liquidation judiciaire et le site reste avec de nombreux déchets stockés à l'air libre, dont certains peuvent s'envoler lorsqu'il y a du vent[62]. L'ancien propriétaire comme le mandataire judiciaire n'ont pu assainir le site, faute de moyens financiers suffisants[62]. Début , un épisode de fortes pluies entraîne l'inondation du vallon et donc du site : certains déchets se trouvent alors déplacés dans les parcelles environnantes[62], et par ruissellement se trouvent emportés jusqu'à la Côle qui coule en contrebas, à environ 450 mètres vers l'ouest[63]. Selon une annonce de la préfecture, une grande partie des déchets a été transférée vers des installations classées et les trente tonnes restantes devraient être évacuées fin juin 2021[64].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Château de Bruzac (ruines du), XIIe, XVe et XVIe siècles, inscrit au titre des monuments historiques depuis 1948[65], visitable[66]. Il s'agit en fait des ruines de deux châteaux sur le même site
  • Chapelle des Ladres, XVe siècle, inscrite depuis 1948, propriété privée[67]
  • Église Saint-Pierre-ès-Liens, romane des XIe et XIIe siècles, inscrite depuis 1926[68]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[14],[15]
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  6. Démissionnaire.
  7. Devient maire en mai 1912 à la suite du désistement de Louis Duverneuil. Pendant sa mobilisation de 1915 à 1918, c'est son adjoint François Lacour qui a fait fonctions de maire.
  8. Refuse un nouveau mandat en mai 1935, permettant ainsi à Henri Barbut de devenir maire.
  9. a et b Registres de délibérations municipales absents de 1945 à 1965
  10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Saint-Pierre-de-Côle » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. [PDF] Arrêté fixant la liste des communes rurales 2023, Recueil des actes administratifs normal no 4, Préfecture de la Dordogne, , p. 126-140.
  2. Aire d'attraction des villes 2020 de Thiviers (542), Insee, consulté le .
  3. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  4. « Carte géologique de Saint-Pierre-de-Côle » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
  5. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Saint-Pierre-de-Côle », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  6. « Notice associée à la feuille no 735 - Thiviers de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  7. « Notice associée à la feuille no 759 - Périgueux (est) de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  8. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  9. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  10. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  11. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  12. « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  13. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Saint-Pierre-de-Côle », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  15. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  16. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  17. « Fiche communale de Saint-Pierre-de-Côle », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
  18. Sandre, « la Côle »
  19. « SAGE Isle - Dronne », sur gesteau.fr (consulté le ).
  20. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  21. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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